À la carabine

Le point de départ de l’histoire est un fait divers : une enfant de onze ans qu’un tribunal français a reconnue consentante à son propre viol. Cette enfant devenue jeune femme, l’écriture l’invite à se faire justice elle-même. La pièce met en scène la jeune fille et son agresseur, un ami de son frère, dans une situation qui dérape, qui n’est pas préméditée, mais dont l’agresseur demeure responsable, pour ne pas dire coupable.

Ce n’est pas une réparation. Ce n’est pas une résilience. Parce qu’il y a des points de non-retour, des intolérables. Parce qu’à la violence extrême ne répond pas l’espoir, ni la compassion, ni la compréhension. Parce qu’on exhorte les soumis·e·s à la non-violence, au silence, à l’humour, à la patience, afin d’éviter que les forces ne se renversent. Parce que les femmes qui usent de la violence deviennent aussitôt des monstres. Parce qu’à la violence répond la violence, implacable, furieuse.

Cette pièce a obtenu le Grand Prix de la littérature Dramatique 2021 et le Prix Godot 2022.

À l’issue de la représentation du 04/05/2023, une table ronde thématique sera animée par Madame Josée Zeimes, avec comme intervenants Paul Rauchs (psychiatre), Marijke Van Reeth (psychologue, Planning familial) et l’équipe théâtrale.

« Place à la jeunesse sur la scène du Centaure […] une distribution enthousiasmante : Amal Chtati et Simon Horváth alternent les rôles de proie et de prédateur. »

(WOXX)

« Avec « A la carabine » Pauline Peyrade propose un texte de réelle écriture théâtrale. »

« Fabio Godinho a impulsé une belle intensité de jeu à Amal Chtati et Simon Horváth, deux novices des planches, si justes, si engagés. »

(Luxemburger Wort)

« À la carabine de Peyrade/Godinho, un spectacle de l’urgence, qui saisit et interroge. »

(Lëtzebuerger Land)