L’école des femmes

“Arnolphe, désireux d’échapper à ce qu’il considère comme fatalité de tout mariage, le «cocuage », a pris ses précautions: il a littéralement acheté une petite fille de quatre ans, l’a enfermée dans un couvent, veillant à ce qu’on « la (rende) idiote autant qu’il se pourrait », jusqu’à ce que le temps soit venu de l’épouser, avec l’intention de continuer à la cloîtrer. Mais c’est sans compter avec les infinies ressources du hasard malicieux ( un jeune homme peut passer sous une fenêtre ouverte), avec l’étonnante intelligence du coeur quand il s’agit de battre à l’unisson et avec l’impitoyable logique de la naïveté. Après force péripéties, joyeux quiproquos et retrouvailles familiales inattendues, Agnès épousera Horace.”

Stéphane Gilbart