Electre
Sophocle
avec Nicole Dogué, Irina Fedotova, Sophie Langevin, Mélyssa Michel, Myriam Muller, Marie-Paule von Roesgen
mise en scène – Marja-Leena Junker
adaptation française – Antoine Vitez
scénographie et lumières – Jean Flammang
musique – René Nuss
costumes – Caroline Koener
maquillage – Nadja Melender
photos – © Bohumil Kostohryz




La famille des Atrides est marquée à tout jamais par le geste terrible de Tantale, qui servit son propre fils aux dieux au cours d’un repas de fête. Quatre générations plus tard, au palais royal de Mycènes la reine Clytemnestre, avec l’aide de son amant Egisthe, assassine son mari, le roi Agamemnon a son retour de la Guerre de Troie.
Leur fille Electre ne vit que dans l’attente de la vengeance. Réduite à l’esclavage dans le palais, elle espère le retour de son frère Oreste afin d’infliger le châtiment aux meurtriers impies.
Electre selon Sophocle est une des personnalités les plus saisissantes de tout le répertoire dramatique grec. Dans ce texte fondateur elle est une figure de justicière follement déterminée, qui n’hésite pas devant le plus horrible des crimes. Le matricide accompli par Electre et Oreste mettra fin à la malédiction des Atrides.
Sophocle parle de la haine entre mère et fille, de la jalousie entre deux sœurs, d’un manque cruel de père. Il dit l’ inextinguible soif de justice d’une femme, la fatalité de la malédiction ancienne, la fidélité d’un frère. Pour raconter aujourd’hui cette terrible et captivante histoire nous avons fait appel à une belle distribution féminine qui s’approprie tous les personnages de cette œuvre vieille de deux mille cinq cent ans.