Le Chant du Cygne
A. Tchekhov
en langue française
avec Marja–Leena Junker et Mathieu Moro
mise en scène – Lol Margue
lumières – Antoine Colla
production Théâtre du Centaure
La pièce Le Chant du cygne d’Anton Tchekhov (traduction de Georges Perros et Genia Cannac) est publiée et représentée par L’ARCHE – éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com.
Dossier de presse à télécharger : ici
photos – © Bohumil Kostohryz
Théâtre du Centaure
novembre : 7, 9*, 10, 11, 12*, 13, 14
Les spectacles commencent sauf mention contraire à :
18h30 les jeudis et les dimanches (*)
20h les autres jours.
Tarifs: 20€ / 8€
Kulturpass accepté.
Après une représentation suivie d’une petite fête bien arrosée, le vieil acteur Vassili Svetlovidov se voit par inattention enfermé tout seul dans un théâtre de province de second ordre. Et c’est là, pour la première fois dans ses quarante-cinq ans de carrière, qu’il découvre pendant la nuit la salle de théâtre toute vide et effrayante.
Un trou noir sans fond, une tombe, avec la mort en personne dedans…
Avec le souffleur du théâtre, qui n’a pas d’autre endroit pour dormir, il fait alors repasser sa vie d’acteur dans laquelle il était prêt à tout sacrifier pour son public. Mais ce public, est-t-il prêt à apporter à son égard la reconnaissance qu’il croit mériter ?
Tous ces gens chercheront à faire ma connaissance, par vanité, mais ils ne s’abaisseront jamais jusqu’à me donner leur sœur ou leur fille en mariage. Non, je ne lui fais pas confiance, au public !
Et pourtant s’il y avait bien des bas tout au long de sa carrière, il y avait également la rencontre avec tous ces beaux textes de la littérature pour le réconforter.
Là où il y a de l’art, où il y a du talent il n’y a pas de vieillesse, pas de solitude, pas de maladie, et, même la mort, ce n’est qu’une moitié de mort …
Comme Tchekhov semble bien se méfier du public, vous aussi, méfiez-vous du théâtre et de ses apparences où chaque représentation dévoile ses propres versions de la vérité.
Le Chant du Cygne, cette belle pièce courte, ce petit drame comme l’appelait Tchekhov lui-même, semble bien être la pièce parfaite pour montrer la fragilité de ceux qui font le théâtre.