Orphelins
Dennis Kelly
avec Myriam Muller, Mathieu Moro, Jules Werner
et en alternance Edgar Moro, Leandro Castillo et Gaspard Lambot
mise en scène – Marja-Leena Junker
scénographie et costumes – Christian Klein
décor sonore – Jacques Herbet
assistants à la mise en scène – Timo Schreckenberg, Antoine Colla
photos – © Bohumil Kostohryz
Helen et Danny dînent en tête à tête quand Liam fait irruption dans leur salon. Il est essoufflé et hagard, sa chemise est tachée de sang. Il prétend avoir secouru un gamin pakistanais, victime d’une agression dans le quartier. Mais au fil des questions posées par sa soeur et son beau-frère, Liam n’arrête pas de changer son récit. Que s’est-il vraiment passé ?
Ainsi débute une des pièces des plus saisissantes de ces dernières années. Dennis Kelly, auteur anglais « qui dérange », y parle des violences qui se produisent dans nos villes. Mais pas seulement. Très habilement, sans insister, avec une pointe d’humour noir, il y pose aussi des questions sur nos valeurs morales et civiques, et aborde notre rapport à ces étrangers parmi nous et que nous croisons tous les jours. Dans cette pièce les liens profonds qui unissent les membres d’une même famille sont mis à rude épreuve.
Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour protéger un proche ?